Les bienfaits du thé

Depuis son origine, de nombreuses vertus et bienfaits ont été attribué au thé. Celui-ci pris place en Chine comme boisson médicinale en 206 avant J-C durant la dynastie des Han, pour devenir au fil du temps, la boisson quotidienne que l’on connaît.

Les connaissances actuelles ont mis en lumière la composition de la feuille de thé, ainsi que ses bénéfices pour notre santé.

La composition :

Des alcaloïdes : dont notamment la caféine aussi appelée « théine ».

Des polyphénols-flavonoïdes : connus pour leur propriétés antioxydantes. Ils regroupent principalement des catéchines, dont l’EGCG qui est la plus bénéfique. Ces polyphénols, nous sont bénéfique grâce à leur action antioxydante, en luttant contre les radicaux libres et le stress oxydatif.

Des macronutriments et micronutriments : protéines, glucides ; vitamines, calcium, magnésium, fer… mais en petite quantité une fois les feuilles infusées.

Cet ensemble a donc des effets sur notre corps et ont été étudiés dans le cadre d’un grand nombre de maladies.

Sur le cerveau : la caféine est la molécule du thé qui agit le plus sur l’ensemble de nos fonctions cognitives. Celle-ci augmente notre concentration, réduit notre temps de réaction, et nous aide à rester vigilant.

Le thé aurait également un « effet bien-être » grâce à la caféine qui favorise notre humeur en influant sur la création de dopamine, mais aussi grâce à la L-théanine, connu pour ses effets anti-stress.

Cette association pourrait donc prévenir les états dépressifs. Les résultats d’une étude en 2013 ont montré une diminution des troubles dépressifs de 16 % pour une consommation d’une tasse par semaine, et de 41% pour une consommation d’au moins une tasse par jour (Feng L. et al.). Cette diminution va même jusqu’à 65% grâce à une consommation de 3 tasses ou plus par jour, dans une autre étude de 2016 (Li).

Les maladies neuro-dégénératives : Le thé semble également contribuer à prévenir des maladies telles que celles d’Alzheimer et de Parkinson notamment grâce à l’action antioxydante de ses polyphénols et également grâce à la caféine qu’il contient.

Une étude de 2008 portant sur 63 257 personnes en Chine, montre un risque réduit de 45 % de développer la maladie de Parkinson avec une consommation de 23 tasses de thé noir par mois (Tan LC. et al.).

Concernant la maladie d’Alzheimer, 2 types de lésions cérébrales (présentes des années avant les symptômes), seraient observés chez les personnes qui en sont atteintes : les plaques amyloïdes retrouvées entre les neurones, et une dégénérescence neurofibrillaire à l’intérieur des neurones.

L’EGCG du thé vert, pourrait aider à empêcher la formation des plaques amyloïdes qui provoquent la destruction des neurones. Des chercheurs de l’université McMaster au Canada ont observé lors d’une étude que « l’EGCG recouvre les oligomères toxiques (oligomères bêta-amyloïdes) et modifie leur capacité à croître et à interagir avec des cellules saines. »

Les chercheurs suggèrent donc d’après ces résultats que l’EGCG extraite du thé vert pourrait être utilisé afin de prévenir cette maladie « 15 à 25 ans avant l’apparition des symptômes de la maladie ».

Les maladies cardio-vasculaires : celles-ci comprennent les AVC, les cardiopathies coronariennes, l’hypertension artérielle etc… Elles peuvent être dues à plusieurs affections comme l’excès de cholestérol, le surpoids, l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie, le stress, le tabagisme et d’autres sur lesquelles on ne peut pas agir, l’âge et l’hérédité.

Ainsi, des études ont démontré que le thé vert, le Oolong et le Pu-erh, font baisser le taux de cholestérol.

Mais aussi la capacité du thé à faire baisser la tension artérielle, notamment grâce au thé vert, Oolong et noir.

Il pourrait également contribuer à prévenir les AVC, grâce à 2 tasses ou plus de thé vert ou noir par jour, ainsi que les maladies coronariennes, à partir de 3 tasses par jour.

Le cancer : comme un grand nombre de maladie, le cancer peut être lié à de multiples causes, qui peuvent être difficiles à identifier. Mais certains facteurs liés à notre mode de vie peuvent augmenter les risques, comme l’alimentation, l’alcool, le tabac, la pollution, les infections, le manque d’activités physiques, etc…

De nombreuses études ont démontré les vertus du thé et principalement du thé vert et du thé blanc, dans la prévention de certains cancers, dont celui des poumons, de la peau, d’organes de l’appareil digestif, du sein, et de la prostate.

Par exemple, des résultats intéressants en 2006 concernant le cancer de la prostate. Il a été montré que 30 % des personnes atteintes de néoplasie intraépithéliale prostatique développerait un cancer de la prostate. Dans cette étude, 60 hommes qui en sont atteints se sont portés volontaires, 30 d’entre eux absorbaient 600 mg de catéchines par jours alors que les 30 autres étaient traitées par placébo. Une seule tumeur a été diagnostiquée, après un an, parmi les 30 hommes traités par les catéchines de thé vert, alors que 9 cancers ont été trouvé parmi les 30 hommes traités par placebo (Bettuzzi et al.).

Un rôle préventif a été conclu en 2002 pour les consommateurs de thé régulier concernant le cancer de l’estomac et de l’œsophage (Sun et al.), en 2007 un risque réduit du cancer colorectal grâce à une étude sur les femmes à Shangaï (Yang et al.). Ainsi qu’une réduction significative du cancer du sein pour les femmes qui consommaient régulièrement du thé, en 2003 (Wu et al.).

L’une des raisons est la richesse en polyphénols, qui procure au thé son effet antioxydant qui agit contre les radicaux libres et qui évite la dénaturation de l’ADN cellulaire.

Le diabète : le thé pourrait également avoir des bénéfices dans la prévention du diabète. Une étude en 2006 l’a démontré, les personnes qui buvaient tous les jours au moins 3 tasses de thé vert avaient 42 % moins de risques de développer un diabète comparé à ceux qui en consommaient moins d’une tasse par jour (Isio H. et al.).

Une autre étude de cet auteur montre une diminution du risque chez les femmes de 34 % grâce à 2 tasses de thé vert par jour et une diminution de 53 % avec 6 tasses par jour. Cette étude a suivi 17 413 personnes de 40 à 65 ans pendant 5 ans.

Selon une méta-analyse paru en 2016, ces effets sont obtenus grâce à l’EGCG par son action anti-inflammatoire et antioxydante, par « inhibition d’enzymes de l’absorption du glucose dans l’intestin et par modification des transporteurs sanguins du glucose ».

Contribue à la perte de poids : en plus d’une alimentation adaptée, le thé pourrait aider à perdre du poids grâce à l’action de la caféine qui agit en tant que brûle-graisse. En 2014, une réduction du poids par la diminution de la masse grasse avec un régime hypocalorique a été montré. Mais du 25^ème au 70^ème jour, la réduction du poids est nettement moins importante que s’il est accompagné de caféine. C’est-à-dire une perte de poids de -6,3% sans caféine, et -14,2 % avec caféine (Davood).

D’autres travaux nous montrent des dépenses énergétiques plus importantes par la consommation de thé vert par rapport à une consommation de caféine seule, ce qui sous-entend que les catéchines améliorent les effets de la caféine.

Ces résultats s’expliquent notamment car le thé peut diminuer l’appétit, augmenter les dépenses énergétiques, rééquilibrer le microbiote intestinal, et augmenter l’oxydation des graisses.

A cette liste s’ajoute une multitude d’autres bienfaits découverts à travers les recherches passées :

- Effet soulageant sur les douleurs articulaires et douleurs des membres

- Améliore la circulation du sang

- Bienfaits pour la vue

- Renforce le système immunitaire

- Favorise la digestion

- Facilite la diurèse

Et actuellement, le thé fait encore l’objet de nombreuses recherches.

Source principale :

Les vertus santé du thé, Dr Hervé Robert et Katherine Khodorowsky

Voici le lien vers nos différents thés :

 https://www.saveuronaturelle.fr/collections/thes-bio

À votre bon thé !